Port-au-Prince ! Mardi 2 Décembre 2014.-
Le chef du gouvernement peut obtenir un vote de censure de l’une des deux branches du parlement ou décider de son plein gré de démissionner, c’est le cas de figure présenté lundi 1er décembre 2014 par le sénateur Wencesclass Lambert pour signifier le soutien du G5 Plus dont il fait partie, à Monsieur Laurent Lamothe.
Ce serait illégal et illégitime de contraindre le Premier ministre à la démission, a soutenu le parlementaire qui se déclare toutefois favorable à un remaniement du cabinet ministériel.
Le sénateur François Lucas St Vil également membre du groupe, a pour sa part, fait remarquer qu’en cas de démission de Laurent Lamothe, il faut suivre les procédures tracées par la constitution du 29 mars 1987 amandée dans le cadre du choix d’un nouveau Premier ministre.
Pour le premier secrétaire du sénat, Steven Irvenson Benoit, le Chef du gouvernement doit tirer sa révérence avant même la soumission du rapport de la commission consultative au Chef de l’Etat, question, a-t-il indiqué, de contribuer à la recherche d’une solution à la crise socio-politique.
Le sénateur Benoit qui estime que le renvoi du Chef du gouvernement devrait être l’une des recommandations de la commission, a plaidé par ailleurs, en faveur de la mise en place d’un nouveau Conseil électoral provisoire, inspiré de l’article 289 de la constitution en vue de faciliter l’organisation d’élections dans le pays en 2015.
Jean Jude Dugé
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HIP