Port-au-Prince ! Lundi 17 Novembre 2014.-
Le président du sénat haïtien, Simon Dieuseul Desras a mis en garde mercredi le président de la république Michel Joseph Martelly contre le renvoi du parlement tout en imputant au pouvoir exécutif la responsabilité de la crise sociopolitique du pays pour n’avoir pas organisé les élections à temps.
Le renvoi du Parlement au deuxième lundi de janvier 2015, exciterait davantage la colère de la population et précipiterait la chute du chef de l’Etat, a prévenu le sénateur Desras, dans une adresse à la nation, à l’occasion de la commémoration de la bataille de Vertières observée le 18 novembre.
Le parlementaire, qui était entouré de quatorze (14) collègues du grand corps dont Moise Jean Charles a estimé que la commémoration de cet ultime combat pour l’indépendance doit alimenter notre courage de peuple résistant et indomptable face aux incertitudes politiques qui planent sur le pays.
Le président du grand corps a déclaré, contrairement aux prédictions des pessimistes et adeptes du chambardement perpétuel, le 12 janvier prochain, ne sera pas une date fatidique, mais le jour du réveil patriotique, affirmant que l’année 2015 sera celle des grands bilans historiques.
Entre-temps, les six partis politiques de l’opposition se déclarent disposés à engager des négociations sérieuses avec le pouvoir exécutif pour parvenir à un accord global qui garantirait l’avenir démocratique du pays.
Dans une lettre responsive au président de la république, cinq dirigeants de l’opposition, souhaitent que les discutions tiennent compte des différents aspects de la crise qui agite le pays et de la présence d’un facilitateur haïtien accepté par les parties en présence.
Jean Jude Dugé
HIP