Le dialogue inter-haïtien dont la première manche a pris fin mercredi à Pétion-ville, pose le problème de la responsabilité du président de la république, étant le garant de la bonne marche des institutions dans le pays, soutient Maître Joinet Merzius, qui participait dimanche à l’émission Référence sur la Radio Nationale d’Haïti, animée par André Marc Odigé.
Tout en saluant le caractère louable de ces échanges, l’homme de loi considère cette initiative comme un dialogue politique, car, affirme-t-il, beaucoup de secteurs sont absents ; et les thèmes retenus dans les débats relèvent de la charge du chef de l’Etat, en l’occurrence : Elections- Gouvernance- Constitution.
Le dialogue entre les acteurs politiques, se déroulant sous la médiation de la Conférence Episcopale d’Haïti (CEH), n’aboutira qu’à un rappel des prérogatives constitutionnelles du président Martelly.
Parallèlement, Maître Merzius, spécialiste en droits humains, fustige le comportement de certains représentants de partis politiques, qui prônent le partage du pouvoir à travers la formation d’un gouvernement de consensus ou d’ouverture. L’administration Martelly doit avoir les coudées franches, martèle-t-il.
L’opposition est nécessaire pour la bonne marche du pays, poursuit Maitre Joinet Merzius, soulignant que cette expérience n’a jamais apporté quelque chose de bon aux souffrances de la population haïtienne.
HIP
Jude ST FLEUR
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