Port-au-Prince ! Vendredi 19 Septembre 2014.-
La refondation de l’Etat exige une action plus efficace dans la garantie des libertés et des droits fondamentaux des citoyens, a déclaré le président de la République Michel Joseph Martelly, à l’ouverture vendredi 19 septembre 2014 du Forum sur la mise en œuvre de la politique pénale du Gouvernement, au Club Indigo à Montrouis, a appris l’agence d’information Haïti Inter Presse.
« La réalisation du Forum sur la Politique Pénale du Gouvernement est une nécessité politique car l’Etat se doit d’actualiser et de mieux coordonner ses politiques publiques sectorielles », a soutenu le Président Martelly, rappelant que cette démarche caractérise un effort de systématisation de l’action du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique par rapport à la chose pénale.
En présence du Ministre de la Justice et de la sécurité publique, Me Jean Renel Sanon, du Président de la Cour de Cassation de la République, Me Anel Alexis Joseph, de la Ministre déléguée auprès du Premier Ministre, chargée des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, Madame Marie Carmelle Rose-Anne Auguste, de membres du Pouvoir judiciaire, de représentants d’organisations et d’institutions impliquées dans la chaîne pénale telles que le Programme des nations unies pour le développement, la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti, l’Unité de lutte contre la corruption, et de représentants d’organisations de la Société civile, le Chef de l’Etat a salué l’organisation de ces assises qui visent au renforcement de l’Etat de droit en Haïti, l’une des cinq priorités de son administration.
Il a, par ailleurs, ajouté que « La transformation et le développement du phénomène criminel, nous commande à penser et à adapter l’action de l’Etat en vue du renforcement du système de sécurité juridique et publique », souligne une note de presse du Bureau de communication de la Présidence.
Le Ministre de la Justice et de la sécurité publique, a pour sa part, insisté sur la construction de l’Etat démocratique qui planchera sur l’humanisme obligé de nos hommes d’Etat. Un humanisme qui, selon lui, rendra sensible à la misère des uns, à l’analphabétisme des autres, à l’irresponsabilité du grand nombre.
« Nous n’allons pas seulement réviser le code pénal pour un temps, mais encore peut-être pour plusieurs décennies à venir », a confirmé Me Jean Renel Sanon avant de conclure que la politique pénale définie au terme de ces travaux, fera honneur à tous ceux-là qui croient en un Etat fort dans la démocratie, la sensibilité humaniste,…
HIP