Port-au-Prince ! Mercredi 28 Aoȗt 2019.-
Par Colvert
L’Amazonie brûle et c’est toute l’humanité qui souffre avec elle. Cette forêt tropicale, en plus d’être la plus grande qui existe dans le monde dans cette catégorie, est à la fois l’un des principaux régulateurs des climats régionaux et mondiaux, et un joyau de biodiversité. Elle a une grande influence sur la vitesse du vent, les régimes pluviométriques et la composition chimique de l’atmosphère
L’Amazonie dispose d’une superficie de cinq millions de kilomètres carrés. A cause de l’action de l’homme, 20 % de cette superficie a disparu au cours des 50 dernières années. 60 % de la surface de cette forêt fait partie du territoire brésilien. Les autres 40% sont distribués entre la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, la Guyane française, Guyana, au Pérou, au Suriname et au Venezuela.
En 2017, l’une des années terribles en matière de déforestation ou le monde avait perdu plus de 160 000 km² de forêts tropicales, 35 % de ce total se trouvaient en Amazonie et plus d’un quart au Brésil.
En matière de biodiversité l’Amazonie n’a pas d’égale. C’est le dernier refuge pour le Jaguar et les dauphins roses qui sont cmptés parmi les espèces menacées. Ce bastion de la biodiversité renferme de nombreux secrets qu’il livre au compte-goutte. En exemple, durant les deux dernières décennies, 2 200 nouvelles espèces animales (vertebrées) et végétales y ont été découvertes.
Au total, les espèces découvertes en Amazonie sont reparties ainsi: 40 000 plantes différentes, 3 000 poissons d’eau douce, près de 1 300 oiseaux, 370 reptiles, sans compter les insectes entre autres espèces.
Les forêts tropicales dont l’Amazonie, en plus d’être une réserve impressionnante de biosphère, contribuent également à absorber 25 à 30 % du dioxyde de carbone que l’humanité rejette dans l’atmosphère. Sans ces “puits de CO2”, le réchauffement climatique aurait été accéléré et les conséquences de ce phénomène plus graves pour l’humanité.
Mesdames Messieurs, avec l’avènement de Jair Bolsonaro au pouvoir au Brésil, un virage a été observé dans les politiques publiques visant à combattre la déforestation et les discours subversifs d’extrême droite ont servi d’encouragement aux grandes multinationales et aux braconniers qui exploitent excessivement les ressources de l’Amazonie, tout en utilisant des méthodes pour le moins écocide, comme le feu pour défricher certains espaces.
Voilà pourquoi Mesdames Messieurs, il faut bien choisir ses dirigeants. Aujourd’hui un patrimoine de l’humanité est en péril, des peuples, des espèces animales et végétales sont également menacées à cause de l’idiotie et de l’ego démesuré d’un homme. Il faut s’engager pour changer cela, et c’est maintenant qu’il faut commencer.
Tous pour l’environnement, tous pour l’Amazonie !
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