Port-au-Prince ! Mardi 29 octobre 2019-.
Le Rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) informe le public en général, la communauté universitaire en particulier que les locaux de la Faculté d’Ethnologie ont été l’objet d’actes de vandalisme perpétrés à deux moments distincts dans la journée du vendredi 25 octobre 2019 par plus d’une dizaine d’individus, notamment certains anciens étudiants expulsés de l’UEH, Luders Providance, Jean Gardy Clervil, alias Pakamò et consorts.
Pour commettre leurs forfaits,aux environs de 1h p.m., ces individus ont escaladé le mur de contour pour avoir accès à la cour intérieure de la Faculté. Arrivés sur les lieux, ils ont procédé à l’ouverture de la porte d’entrée principale pour faire pénétrer leurs acolytes qui attendaient dehors.
Ensuite, ils ont proféré des menaces de toutes sortes contre les agents de sécurité, saccagé la guérite réservée à ces derniers affirmant clairement qu’ils sont à la recherche des armes à feu que détiendraient lesdits agents.
Ils ont même emporté avec eux des matériels de travail et privés appartenant aux agents. En plus, ils ont cassé plusieurs pare-brises du véhicule (Autobus Toyota de couleur blanche immatriculé SE:07277) de la faculté.
Dans un second temps, ils sont retournés vers 3h45 p.m., toujours en escaladant le mur périphérique. Cette fois-ci, ces individus ont cassé le cadenas de la grande barrière pour ensuite piller le véhicule déjà cité plus haut, le pousser pour le mettre hors de l’enceinte de la faculté avant d’y mettre le feu jusqu’à ce qu’il soit consumé totalement.
Le Rectorat de l’UEH dénonce et condamne fermement ces actes odieux et répréhensibles commis par ces individus mal intentionnés qui ne cessent de profiter de la situation socio-politique du pays pour s’attaquer violemment aux locaux de l’Université dont ils voudraient pourtant se réclamer et s’en prendre du même coup aux biens et à la vie des membres de l’institution.
Le Rectorat croit que les actes de vandalisme sur la plus grande université publique du pays ont atteint leurs limites. Une fois de plus, le Rectorat invite les autorités judiciaires chargées des dossiers des instigateurs susmentionnés de leur accorder le bénéfice de l’urgence en vue d’une décision allant dans le sens de la protection du bien commun.