Le Premier ministre, Laurent Lamothe, s’est entretenu, mercredi 5 février 2014, avec le président de la chambre des députés, Stevenson Jacques Thimoléon, au siège de la Primature, autour de la nécessité d’obtenir de la Chambre basse, le vote du projet de loi sur la prévention et la répression de la corruption, a appris Haïti Inter Presse.
Il a rappelé l’impérieuse nécessité de doter les institutions républicaines d’une nouvelle législation devant permettre au gouvernement et aux instances étatiques notamment, l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), la Direction générale des impôts (DGI), l’Unité centrale de renseignements financiers (UCREF) de moyens légaux afin de lutter efficacement notamment contre la corruption, la fraude fiscale.
Ce projet de loi est l’affirmation de la volonté de l’administration Martelly et du gouvernement de doter le pays d’un cadre légal aux effets dissuasifs et répressifs, qui aidera les institutions judiciaires et financières à rapatrier les fonds et les biens de l’État détournés ou volés, a ajouté le premier ministre Laurent Lamothe.
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, expliqué qu’avec une loi sur la prévention et la répression de la corruption, l’État haïtien peut aussi saisir, geler les fonds et les biens des fraudeurs au profit du Trésor public. Ce Projet de loi constitue également une garantie de sécurité et de protection pour les investisseurs étrangers désireux de s’établir en Haïti.
Depuis l’accession du Président de la République, Michel Joseph Martelly au pouvoir, des avancées significatives ont été constatées dans la lutte contre la corruption.
Les résultats obtenus ont été salués par la fondation héritage. En deux ans, Haïti a gravi 12 échelons, passant de 175e à la 163e place dans le classement de l’indice de perception de la corruption établi par l’organisation Transparency International.